Forêts de pins
Il semble que le paysage typiquement libanais est formé de collines boisées, s’étendant jusqu’aux sommets des montagnes et couvertes de pins parasol (Pinus pinea). En effet, de vastes zones dans les collines du Metn et du Chouf sont couvertes de ces beaux arbres typiques. Toutefois, ils ne sont pas natifs du Liban. Ils ont été plantés abondamment au cours des 200 dernières années, ce sont des sources précieuses de pignons de pin et de bois.
En ajoutant les peuplements de l’autre espèce de pins commune dans le pays (Pinus brutia), ces forêts représentent une superficie importante de la couverture forestière du Liban. En comparaison avec les Forêts de chênes méditerranéens , que ces plantations ont souvent remplacées, elles sont assez pauvres en faune et flore natives. Les aiguilles et les bois de pins sont résineux, et largement moins comestibles que le chêne et les arbres similaires. En effet, il y a moins d’insectes qui mangent le bois et les feuilles, et donc moins d’oiseaux et autres insectivores. Les aiguilles engendrent également un sol plus acide, ce qui réduit le nombre de fleurs sauvages.
When combined with heavy grazing pressure the floor of pine woodlands can be almost bare as in the top picture left, in the Bekaa valley. However, many Umbrella Pine woods are relatively undisturbed and can develop a rich shrub and herb layer with Heather (Erica) and Rock Rose (Cistus), orchids and other flowers such as the Long lipped Serapia (Serapias vomeracea) left and the Anatolian Orchid (Orchis anatolica) right, are common in pine forests.
Les grandes étendues de forêts de pins sont très importantes pour les oiseaux migrateurs. En particulier sur le flanc ouest du Mont-Liban, dans les zones forestières du bassin versant du fleuve de Beyrouth (voir Migration), un grand nombre d’oiseaux de proie et de cigognes en migration survolent, et parfois se reposent pendant la nuit, dans les arbres des forêts de pins – s’ils ne sont pas dérangés par les coups de feu des chasseurs.
Bien que plus calmes que les forêts de chênes, les forêts de pins sont néanmoins l’habitat d’un certain nombre d’oiseaux résidents et de visiteurs estivaux. Parmi ceux-ci, on trouve la pie-grièche masquée (Lanius nubicus), la mésange charbonnière (Parus major), la fauvette babillarde (Sylvia curruca) et le serin syriaque (Serinus syriacus) qui est une espèce régionale endémique – ci-dessus.